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Choses à Savoir SCIENCES

Choses à Savoir
Choses à Savoir SCIENCES
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  • Comment le deuil modifie-t-il le cerveau ?
    Le deuil est souvent décrit comme une douleur psychologique, mais il s’agit en réalité aussi d’un bouleversement biologique. La Dre Lisa M. Shulman, neurologue à la faculté de médecine de l’Université du Maryland, l’explique clairement : notre cerveau perçoit une perte traumatique – comme celle d’un être cher – non pas comme une simple émotion, mais comme une véritable menace pour notre survie... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Comment la mission LISA veut “voir” l’espace-temps se déformer ?
    Imaginer que l’espace-temps — ce tissu invisible qui structure l’univers — puisse onduler comme une mer agitée, c’est déjà vertigineux. Mais tenter de « voir » ces ondulations à des milliards de kilomètres, c’est l’objectif extraordinaire de la mission LISA (Laser Interferometer Space Antenna), un projet spatial ambitieux de l’Agence spatiale européenne (ESA), en collaboration avec la NASA, prévu pour un lancement vers 2035.Mais que cherche-t-on à observer exactement ? Et pourquoi parle-t-on d’un pari scientifique presque insensé ?Pour le comprendre, il faut revenir à Albert Einstein. En 1916, dans sa théorie de la relativité générale, il prédit que des événements cosmiques extrêmement violents — comme la fusion de trous noirs ou l’explosion d’étoiles massives — provoquent des ondes gravitationnelles. Ces ondes sont des déformations de l’espace-temps, voyageant à la vitesse de la lumière, un peu comme des rides sur l’eau.Ces ondes ont été détectées pour la première fois en 2015 par les détecteurs LIGO et Virgo, installés sur Terre. Mais leur sensibilité reste limitée. Elles captent surtout des signaux « courts » et très puissants. Pour aller plus loin, pour capter les ondes gravitationnelles les plus basses fréquences, les plus longues et les plus anciennes — celles qui pourraient révéler la formation des galaxies ou les premiers instants de l’univers — il faut sortir de la Terre. D’où LISA.La mission LISA sera composée de trois satellites positionnés en triangle, séparés de 2,5 millions de kilomètres, qui flotteront dans l’espace en suivant l’orbite terrestre autour du Soleil. Ces satellites seront reliés par des faisceaux laser ultra-précis, capables de mesurer des variations de distance de l’ordre du milliardième de millimètre. Si une onde gravitationnelle traverse ce triangle, elle déformera très légèrement l’espace entre les satellites. Cette infime variation sera détectée grâce aux interférences des lasers.C’est là que le pari devient vertigineux : LISA ne « voit » rien au sens classique, elle mesure des distorsions minuscules dans un vide spatial, provoquées par des événements cosmiques survenus parfois il y a des milliards d’années. Un exploit technologique et scientifique, qui demande une stabilité extrême, une précision au-delà de tout ce que l’humanité a construit jusque-là dans l’espace.LISA, c’est donc bien plus qu’un télescope : c’est une oreille cosmique, tendue dans le silence spatial pour écouter les battements les plus profonds de l’univers. Et si elle réussit, elle nous offrira une nouvelle façon de faire de l’astronomie, non plus en observant la lumière, mais en sentant les vibrations de l’espace-temps lui-même. Une révolution silencieuse… mais bouleversante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:52
  • Que pensez-vous de ma nouvelle vidéo ?
    Pour regarder la vidéo et me donner votre avis:https://youtu.be/OuZtEbMl9_M?si=fkljzQLMrFOsNstsMerci ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    0:43
  • Pourquoi la théorie de l’expansion terrestre a-t-elle été abandonnée ?
    Avant que la tectonique des plaques ne s’impose comme le modèle dominant de la dynamique terrestre, une autre hypothèse, aujourd’hui presque tombée dans l’oubli, a passionné des générations de géologues : celle de l’expansion terrestre. Selon cette théorie, notre planète ne conserverait pas une taille constante, mais gonflerait lentement, comme un ballon, au fil des millions d’années.L’idée peut sembler farfelue à première vue, mais elle a pourtant été sérieusement débattue jusqu’au milieu du XXe siècle. Tout part d’un constat troublant : les continents semblent s’emboîter comme les pièces d’un puzzle. L’Afrique et l’Amérique du Sud, par exemple, présentent des côtes étonnamment complémentaires. Avant que la dérive des continents ne soit expliquée par les mouvements des plaques tectoniques, certains scientifiques ont proposé une autre solution : et si les continents s’étaient éloignés parce que la Terre elle-même avait grossi ?L’un des défenseurs les plus emblématiques de cette hypothèse fut l’Australien Samuel Warren Carey. Dans les années 1950, il propose que la surface terrestre se soit formée à partir d’un supercontinent unique qui aurait éclaté, non pas parce que les plaques glissaient, mais parce que le rayon de la Terre augmentait, entraînant une fissuration progressive de la croûte. Les océans ne seraient donc pas apparus par subduction ou collision, mais comme des zones de dilatation entre des continents poussés vers l’extérieur par la croissance de la planète.Mais qu’est-ce qui ferait gonfler la Terre ? Les partisans de cette théorie évoquaient divers mécanismes : accumulation d’énergie interne, transformation de la matière dans le noyau, voire production de nouvelle matière – autant de processus restés très spéculatifs.Ce modèle a été largement abandonné à partir des années 1960, avec l’avènement de la tectonique des plaques, appuyée par de nouvelles données géophysiques et océanographiques. La découverte des dorsales océaniques, des zones de subduction, et des courants de convection dans le manteau terrestre ont permis de modéliser les mouvements des continents sans faire appel à une variation de la taille de la planète.Cependant, la théorie de l’expansion terrestre n’a jamais complètement disparu. Certains chercheurs indépendants ou amateurs la défendent encore, pointant les incertitudes sur la structure profonde de la Terre et l’origine des continents. Si la majorité de la communauté scientifique rejette aujourd’hui cette hypothèse, elle reste un témoignage fascinant de l’évolution des idées scientifiques, et de la manière dont nos représentations du monde se transforment avec le temps — parfois en gonflant un peu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:34
  • Pourquoi les nouvelles puces chinoises sont-elles révolutionnaires ?
    L’univers de la microélectronique vit peut-être un tournant historique. La Chine a récemment annoncé le lancement de la production de masse des premières puces non binaires hybrides, une technologie inédite qui pourrait redessiner le paysage mondial de l’intelligence artificielle. Encore méconnue du grand public, cette avancée pourrait pourtant bouleverser des domaines entiers : de la robotique à l’aéronautique, en passant par les systèmes de recommandation, les véhicules autonomes ou la cybersécurité.Que signifie “non binaire” ?Les puces électroniques classiques, celles qui font fonctionner nos ordinateurs et smartphones, reposent sur un principe fondamental : le binaire. Chaque bit d’information ne peut être qu’un 0 ou un 1. Cette logique a permis des décennies d’innovation, mais elle atteint aujourd’hui certaines limites en matière d’efficacité énergétique et de traitement massif des données.Les puces non binaires, elles, reposent sur une logique multivalente : au lieu de deux états possibles, elles peuvent en gérer plusieurs (par exemple, 0, 1, 2, 3…). Cela permet d’augmenter drastiquement la densité d’information, tout en réduisant les cycles de calcul et la consommation énergétique.Une première mondiale chinoiseL’entreprise Tianjin Saidi Technology, en lien avec des institutions de recherche gouvernementales chinoises, est à l’origine de cette prouesse. Ses puces hybrides non binaires analogico-numériques sont conçues pour mimer le fonctionnement du cerveau humain, où l’information n’est pas transmise en tout ou rien, mais sous forme de signaux gradués. En combinant analogique et numérique, ces composants pourraient offrir des performances bien supérieures aux puces actuelles pour les tâches d’intelligence artificielle.Un enjeu géopolitiqueCette annonce intervient alors que la Chine fait face à des restrictions sévères sur l’accès aux technologies avancées venues des États-Unis. Incapable d’importer certaines puces NVIDIA ou AMD de dernière génération, Pékin parie donc sur l’innovation de rupture pour reprendre l’avantage.Si ces puces non binaires tiennent leurs promesses, elles pourraient réduire la dépendance de la Chine aux semi-conducteurs occidentaux, tout en ouvrant un nouveau chapitre technologique — un peu comme les transistors ont succédé aux tubes électroniques dans les années 1950.Ce que cela pourrait changerPlus rapides, plus sobres et plus proches du raisonnement biologique, ces puces pourraient révolutionner la conception des IA. Finie l’approche brute-force fondée sur la puissance de calcul brute : place à des machines plus intelligentes, plus économes, et potentiellement… plus proches de l’humain.Le futur de l’IA ne sera peut-être pas binaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:16

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Generated: 9/11/2025 - 2:00:40 PM